Une allocation familiale dès le premier enfant, basée sur les ressources et permettant réellement de subvenir aux besoins de l'enfant. Cette allocation devra être versée au moins jusqu'aux 18 ans de l'enfant et aussi longtemps qu'il sera scolarisé, y compris dans une université, une grande école ou un centre de formation professionnel. Les parents d'un enfant faisant de longues études la toucheront donc encore après le 18ème anniversaire de leur enfant. Elle devra commencer avec la PAJE (déjà perçue par les familles mono-enfantales dont l'enfant a entre 0 et 3 ans) et augmenter ensuite avec l'âge de l'enfant, car les besoins d'un adolescent ou d'un jeune adulte ne sont pas les mêmes que ceux d'un jeune enfant.
CONTEXTE :
Fin 2017, on nous avait annoncé des allocations familiales dès le premier enfant. Deux députés, Guillaume Chiche (LREM) et Gilles Lurton (LR) devaient rédiger un rapport à ce sujet et le rendre fin mars 2018. Malheureusement, ils n'ont pas réussi à s'entendre. Guillaume Chiche a proposé de supprimer le quotient familial pour financer cette mesure et du coup Gilles Lurton a refusé de signer le rapport, ce qui a fait que ce rapport n'a pas pu être déposé à l'Assemblée Nationale.
FINANCEMENTS POSSIBLES :
a) Supprimer le quotient familial pour financer des allocations familiales indexées sur le revenu est une solution possible, mais elle est peut-être trop polémique.
b) Une autre solution existe : ne pas augmenter les allocations des familles déjà nombreuses quand elles ont un nouvel enfant. Par exemple, la limite pourrait être fixée à quatre enfants. Au-delà, les allocations n'augmenteraient plus en montant mensuel. Elles augmenteraient en revanche dans la durée, car les familles en question auront durant plus longtemps quatre enfants à leur charge.
JUSTIFICATIONS :
a) Dans un contexte de crise écologique majeure, où de nombreux problèmes ont pour cause directe la surpopulation de la planète, il est totalement irresponsable d'encourager les gens à avoir plus de quatre enfants. Le leur interdire serait inacceptable, mais une incitation économique ne l'est pas.
b) Comme tous les parents le savent, les enfants ne font pas toujours volontiers leurs devoirs. De la primaire au lycée, il n'est pas inutile de vérifier que les leçons soient apprises et que les devoir soient faits. Le succès scolaire en dépend. Or, cela prend du temps et le temps parental disponible est à diviser par le nombre d'enfants. Dans les familles trop nombreuses, les parents n'ont pas le temps de suivre de près la scolarité de chacun de leurs enfants, ce qui met leur avenir en péril.